Aber von einem allgemeinen Standpunkt aus betrachtet kann man den beklagenswerten Rückschlag nur bedauern, den der preußische Staatsmann [Otto von Bismarck] der europäischen Zivilisation zufügte. […] Es schien damals so, dass das Recht bald die Welt regieren werde. Aber Herr von Bismarck verfolgte ein Ideal, das in allen Punkten demjenigen widersprach, das das 19. Jahrhundert der Französischen Revolution entlehnt hatte. Er hat durch die Zerstückelung Frankreichs für lange Zeit den Sieg des Rechts aufgeschoben, er hat einen „Staat aus territorialem Besitz“ geschaffen, gegen den die aufrechten Gewissen stets protestieren werden, und dadurch hat er die Völker zu dieser permanenten Kriegsbereitschaft verurteilt, die seit 35 Jahren andauert und in der sie nutzlos die besten Früchte ihrer Arbeit ausgeben. Die Geschichte wird die Klage der Besiegten aufnehmen, weil mit ihnen das heiligste der Welt besiegt wurde: das Recht und die Gerechtigkeit.
Mais, si on se place à un point de vue plus général, on ne peut ne pas regretter le recul lamentable que l´homme d´Etat prussien a fait subir à la civilisation européenne. […] Il semblait alors que le droit dût bientôt régner sur le monde. Mais M. de Bismarck portait dans sa tête un idéal de tous points contraire à celui que le 19e siècle avait emprunté à la Révolution française; il a pour longtemps ajourné la victoire du droit; par le démembrement de la France, il a créé 'un état de possession territoriale', contre lequel les consciences droites protesteront sans se lasser; et par là il a condamné tous les peuples à cette 'veillée des armes' qui se prolonge depuis trente-cinq années, et où ils dépensent inutilement le meilleur fruit de leur travail. L´histoire doit accueillir la plainte des vaincus, parce qu´avec eux a été vaincu ce qu´il y a de plus sacré en ce monde, le droit et la justice. A. Ammann, E.-C. Coutant (Hg): Histoire contemporaine de 1815 à nos jours. Second cycle - classe de Philosophie et de Mathématiques. Paris (Nathan) 1908 (nouvelle édition revue et corrigée), S. 235